Author: Klochko N.

Title: Les images de l’Europe dans les discours politiques nationaux de nos jours (sur les exemples des metaphores anthropomorphes)

Journal: The Proceedings of Ural State Pedagogical University. Linguistics.

Volume: 17

Pages: 123-137

Language of publication: French

 

 

Full text

 

 

KLOCHKO N.

 

L’Université de la Léttonie 

nadina@delfi.lv, klochko_nad@yahoo.fr

Riga- Genève

 

LES IMAGES DE L’EUROPE DANS LES DISCOURS POLITIQUES NATIONAUX DE NOS JOURS

(SUR LES EXEMPLES DES METAPHORES ANTHROPOMORPHES)

 

 

            «Chaque siècle a de sa mélodie politique spécifique »- noté O. Rosenchtokk Hussi [Ðîçåíøòîêê-Õþññè 1999]. Dans les discours politiques du fin du XX- le début du XXI siècle « la mélodie européenne » a devenu un symbole des changements globaux partout dans le monde, mais pour les pays sortis de l’influence soviétique, elle a résonné comme une sorte de l’hymne national. L’idée du « retour à l’Europe » pénétré dans tous les domaines de la vie nationale sur l’espace post- soviétique : elle a devenu une catégorie de l’ordre politique, social et culturel. Autrement dit nous pouvons parler de l’espace géographique, historique et culturel, qu’on appelle européen, comme d’un phénomène conceptualisé dans le discours politique modern [Êëî÷êî 2005].

            L’Europe comme un objet mental admet plusieurs interprétations [Àïàíîâè÷ 2002]. Dans le discours politique ce nom est lié avec le titre du continent et signifie les formations des Etat et celles-ci de la guerre, qui se trouvent sur le territoire de l’Europe. Selon le contexte l’Europe signifie tous les pays européens, les Etats de l’Europe Occidentale, l’Union Européenne, l’OTAN. Toutes ces nations appartiennent à la catégorie  «la société » et nous pouvons d’en parlant utiliser ici une métaphore : « La société est l’individu » [Êîáîçåâà 2001]. Ce modèle métaphorique nous permet de modifier l’interprétation des événements politiques qui ont eu lieu en Europe dans termes des motivations et caractéristiques humaines. C’est pourquoi Lakoff et Jonson ont appellé la personnification « la métaphore la plus ontologique » [Lakoff, Johnson 1980 :33].

Selon la théorie cognitive de la métaphore [Lakoff 1993] la métaphorisation se base sur la liaison de deux structures de la connaissance – la structure cognitive du « source » et celle- ci du « but ». La branche (le domaine) de la source – c’est une connaissance plus concrète, présenté comme une image. La sphère du but est moins claire, dans cette article elle est présentée par la zone dénotative et hétérogène, en y incorporant une « vieille » Europe (c'est-à-dire l’Europe Occidentale, qui forme le noyau de l’Europe réunie) et une nouvelle Europe (les pays de l’Europe Centrale et de Sud- Est, réunis dans le terme Centrale, et les pays Baltes). Les deux dernières régions ont souvent identifié dans les discours russe et européens, mais du point de vue de l’histoire politique et culturelle il y a beaucoup des differents entre les Etats de l’ Europe Centrale et des pays Baltes. Les Etats de l’Europe Occidentale ont été pour longtemps les territoires de l’Empire Autrichien- Hongrois. «  Agram, Ljubljana, Budapest, Cracovie et Prague- écrit Rosenchtokk- Hussi dans ses « Grandes Révolutions » - sont les villes autrichiennes [Ðîçåíøòîêê- Õþññè 1999: 496-497]. Les pays Baltes n’ont jamais fait partie de l’Union Autrichienne- Hongrois. Aprés la II Guerre mondiale les premiers se sont formés comme les Etats du concert socialiste, les deuxièmes sont entrés dans l’ URRS.

Les zones ont de niveaux différents de leurs institutions démocratiques, de leurs indices économiques et sociaux. Il y a aussi grandes différences dans la sphère de leur mentalité. La différence des mentalités, des traditions politiques et des possibilités économiques forme un champ sémantique hétérogène dans un nouvel espace géopolitique  (l’UE). Nous pouvons décrire ce champ comme une triade : l’Europe Occidentale, Central et la région des pays Baltes. Autrement dit les pays de l’Europe Central et les pays Baltes, éntrés à l’Union Européenne, se présentent comme les segments politiquement, économiquement, culturellement differents.

Cette triade aux termes de la personnification métaphorique peut être présentée dans cette façon : « l’Europe Occidentale est l’ Individu 1 », « l’Europe Centrale- l’Individu 2 », « les pays Baltes- l’ Individu 3 ». Le terme psychologique « l’individu » à la différence de « l’homme » indique la direction des recherches suivantes. La prémisse de départ pour leur différenciation est l’idée de l’existence de traits innés ou acquis (formés sous l’influence des conditions sociales de la vie) qui deviennent la cause de la conduite de l’homme. C’est l’ensemble de ces caractéristiques qui forme l’individu et c’est leur modification et leur combinaison qui déterminent la typologie de l’individu [Êëîíèíãåð 2003]. Il est évident que telles caractéristiques seront importantes, qui permettent de parler de la différenciation des « individus » 1, 2 et 3.

Autrement dit l’objectif de cet article est de retracer les images des régions différentes de l’Europe en suivant les traces métaphoriques. De marquer dans quelles catégories la nouvelle Europe est évaluée du dedans (dans les discours politiques européens) et du dehors (dans le discours russe) signifie l’approchement vers la compréhension d’une nouvelle carte politique du monde et des logosphères nationales au début du nouveau siècle. Ce sont les métaphores d’un code anthropomorphe, tirées de mass- medias russes, lettonnes et  européens dans les années 2000- 2005, qui ont devenus le matériel pour les recherches.

 La comparaison et l’opposition des régions européennes dans le sence des métaphores de personnification ont prédestiné l’utilisation de l’évaluation – la structure catégoriale d’une conscience humaine. L’appréciation des représentants du langue sur l’individu (ici c’est l’Europe) entre dans les types differents des appréciation d’estimation de l’individu [Àéçåíê 1993]. La structure personnelle est décrite en général par les appréciations physique, étique, intellectuelle, esthétiques [Ïåòðåíêî 1988] . Il y a 4 types universels de l’appréciation et chaque membre de la triade doit être examiné dans le diapason indiqué.

Je commencerai l’examen concret des caractéristiques d’estimation avec le facteur le plus determenent à rapport de facteur d’estimation physique, y compris l’âge. L’âge politique des Etats européens du nouveau millénaire est défini par la date de leur entrée à l’UE. L’opposition sémantiquement neutre (anciens et nouveaux membres de l’UE) devient plus étoffée dans le plan émotional, quand nous l’étudions par les métaphores. Telles définitions métaphoriques des pays de l’Europe Occidentale comme « aborigènes, anciens habitants, les sages » donnent dans ces significations supplémentaires le signe du respect vers l’Europe ancienne. Dans la langue russe la notion « la vieille Europe » a quelque chose en commun avec celle- ci en allemand- die Ami/ Omi Europa et avec le mot tendre  Altchen- la vieille.

 L’âge des novices de l’UE (les pays de l’Europe Centrale et les pays Baltes) qui sont entrés à l’UE en 2004 est très petit. Dans le discours russe les pays Baltes, la Pologne, la Tchèque, l’Hongrie, la Slovénie, qui ont devenu les membres de l’ OTAN avant deux ans de leur adhésion à l’UE, ont été appellés les pays qui deviennent adulte imétueusement. Le succès de l’économie européenne est fait par la Tchèque, la Pologne, l’Hongrie et la Slovénie, qui deviennent adultes très vite (Âåñòè, 2004). Ces pays ont été appellés aussi les tigres bleus qui se dévoloppent sous le drapeau européen (ÀèÔ, 2005). Ses efforts dans la sphère de la démocratisation et du développement économique fixés immédiatement dans les discours russe et européen sont dignes du respect. La formation d’une image positive des pays de l’Europe Centrale a devenu le but primordial de mass media national et la suite logique de l’idée nationale « du retour à l’Europe ». La veille d’adhésion de la République Tchèque à l’UE le président tchèque V. Claus a dit : L’an 2004 sera l’an de l’entrée de notre pays à l’Union Européenne. Dès cette minute la souveraineté formale de la République Tchèque a fini, comme nous deviendrons une partie de l’entier européen et national, qui s’élargisse toujours… Tacherons de devenir plus fort en surmontant … nos différents traditionnels et la méfiance mutuelle.Nous tâcherons de coopérer avec nos partenaires européens comme égaux. Tâcherons de ne pas se cacher et se blottir dans un coin (Lid.Nov., 2004).

La création de l’image positive des pays de l’Europe Centrale dans les mass medias, peut être percevu comme un instrument de but pendent la formation de l’orientation cognitive de mass « les Etats de l’Europe Centrale sont les segments de l’image européenne uniquement positive ». Nous voyons une situation absolument diffetente dans le plan sémantique et émotionel en étudiant le discours politique russe quand il s’adresse aux pays Baltes- la troisième région de l’Europe réunie. A cause de certaines raisons politiques et géopolitiques, de sa vision de l’histoire, de la politique de la discrimination envers les russes, qui habitent dans ces pays, du système économiquement arriéré il y a un négatif très fort dans les discours nationaux. Le spectre des prédicats caractérologiques prouvent ça : le discours politique russe appelle les pays Baltes «les novices problématiques de l’UE », « les dadais politiques ». Quand on parle de la région balte dans le discours politique russe, on utilise l’image d’enfant gaté, trop s’intéressé aux jeux nationalistes : Les pays Baltes quémendent capricieusement : « Donnez moi un joujou, donnez moi!». C’est la reconnaissance européenne du fait de l’occupation des pays Baltes par la Russie, qui est le jouet pour eux (Òðóä, 2005). La sémantique de l’immaturité politique des pays Baltes est présenté dans autres cours métaphorique, par exemple : Les Etats honorables de l’Europe et les eurojugends baltes  ont discuté leur empressement aux actes terroristes (Ì.Ê.á 2005). 

            Les caractéristiques physiques portent sur l’information de l’état de santé d’un homme. Les métaphores avec un sens de l’indisposition physique et psychique, fixées dans le discours russe et surtout dans la presse russe en Lettonie, reflètent la situation tendue dans cette partie de l’Europe.

            Une série des prédications citées, qui présente l’image de la Lettonie dans le discours politique russe, ne contredise pas à la sémantique de la présentation des « novices européens »dans le discours de l’Europe Occidentale. Quand même le niveau de la tension emotionale est marqué par l’agonisation beaucoup plus petit. La sémantique du retardement, soulignée dans le discours russe comme un retard dans son développement psychique (les imbéciles fascistes), le discours européen l’actualise dans les notions du sport et de l’éducation- les pays de l’Europe Centrale ont été appellés les Etats qui rattrapent, les pays Baltes- ceux, qui viennent les derniers. La loi sur la tolérance politique ne permet pas d’utiliser un ton brusque en parlant de l’adhésion des nouveaux membres « problématiques » à l’Union Européenne. Par exemple en Allemand les pays Baltes sont appellés der, das Doofi- le mot tendre et en peu indulgent qui vient du milieu d’école, où c’est un nom de l’étudiant le moins fort dans la classe. En russe : Bruxelles couve à l’ordre du jour la question des cancres de l’Europe orientale, qui n’ont pas réussi à s’inscrire dans un liste de nouveau prétendants pour l’adhésion à l’ UE (ÌÊ. 2005).

            Le facteur de l’appréciation intellectuelle réclamé dans tous les discours étudiés a de ses propres caractéristiques nationales et spécifiques. Dans la structure catégoriale des jugements sur quelle que chose qui appartient aux baltes et est étrange pour les russes, la conscience de masses fait grand attention au provincialisme des hommes politiques baltes : les campagnards baltes, par exemple.

            Sur l’autre pôle des appréciations intellectuelles dans le discours politique russe l’éclat de la pensée philosophique allemande, le charme de la diplomatie français sont actualisés. Les Etats européens les plus fort ont été appellés l’élite politique de l’Europe, les membres d’un club intellectuelle européen.   

             La particulatité spécifique des discours politiques de l’Europe Centrale est la formation de l’image positive de sa région, en soulignant telles catactéristiques de la nation, qui la permettent d’être appellée européenne. Regardez sur l’exemple : Il y a aussi notre pierre à la fondation de la civilisation européenne et son nom est la Réforme Tchèque. (Lid.Nov, 2001).

            La formation de l’image lettone comme une partie de l’espace européen se passe sur les critères absolument differents dans les mass médias nationaux.Les mass médias lettonnes font grand attention sur telles associations « le peuple- orphelin » et « la nation chantante ». L’hyperbolisation de la sureté de soi même dans les discours russes donne à l’espace discursive le ton ironique : La nation la plus chanteuse chante ne qu’une chanson : « «Nous sommes différents des autres, nous sommes spécifiques, notre people- est l’orphelin malheureux. Aidez- nous, donnez- nous de l’argent. Nous préférons en euros.(×àñ, 2005).

            L’image de l’homme politique letton se forme via  les complexes d’une petite nation dans le discours politique russe (la duplicité par exemple). Les mêmes qualités sont attribuées à la Léttonie comme au sujet politique sur l’arène européenne. L’instabilité, la désir de plaire au maître plus riche et plus fort, le ton humble sont présentés dans le discours russe d’un ton sarcastique : Il y a deux parties : la Léttonie- le membre de l’UE et Bruxelles- notre capitale. Et de l’autre couté c’est les Etats Unis- le meilleur allié de la Léttonie. Mais voici le problème- grands différends se lèvent entre le Bruxelles et le Washington. La Léttonie doit présenter ses civilités à tous les deux. Mais saluer les deux et ne pas se tourner contre quel q’un est très difficile. Notre ministre des affaires étrangères doit montre  acrobatie de haute école (×àñ 2005).

            Les métaphores faites des proverbes présentent la Léttonie, après son adhésion à l’Union Européenne, dans le discours politique russe sous le jour des changements absolus : L’UE devienne déjà, qu’il a réchauffe un petit, mais très venimeux serpent dans son sein (Îãîíåê., 2004). La Léttonie, la Lituanie et l’Estonie, persevus dans le discours russe dans leurs ensembles, sont présentes comme les caméléons politiques, les politiciens à double face.

            L’histoire a montré que le système des traites politiques est capable de détruire les notions de normes étiques de l’existence de l’Etat. Mais l’ assimetrie morale dans les bornes du système déjà choisi n’est pas salué du tout. Les Etats de l’Europe Centrale montrent la fidélité au chemin choisi, la ligne politique sans compromis. La réalisation de la stratégie europeen du développement suivant s’accomplisse à cause de la reflection premeditée. Même la question de la Constitution européenne, qui est très dure pour les petits pays européens, devait être résolu  dans les cadres de la logosphère politique de l’Europe Centrale en suivant le règle de la fidélité au « serment européen » : Il faut refuser maintenant. Après l’adoption de la Constitution il ne nous reste rien que rester silencieux et marcher au pas (Lid. Nov., 2005).

            Il est évident que le contour étique balte est différent de celui des pays de l’Europe Centrale. Il contraste aussi beaucoup avec celle des pays de l’Europe Occidentale- surtout dans la ligne sémantique, quand nous parlons des « ceux qui donne et ceux qui prend ». L’image de l’Europe Occidentale, presenté dans les discours des pays de l’Europe Centrale et Sud- Est, est absolument positif : L’Europe Occidentale est notre bienfaitrice (Jut. List, 2003). Dans le discours russe ces pays sont appelés les pays- financeurs, les pays – donneurs. L’autre pôle est presenté dans ces termes : les pays quémandeurs, les pays mendiants.

            La nécessité de sacrifier certaines positions économiques par l’Europe Occidentale- Pour que l’Est rattrape il faut que l’Ouest freine (Le Monde, 2003)- donne la naissance au scepticisme et à la sympathie dans le discours russe envers l’Europe ancienne : Deux millions des paysans polonais, le niveau du chômage- tout ça fait la Pologne la plus grande « bouche » à table européen (Êîììåðñàíò, 2004). L’attitude de consommateur envers l’Europe « qui donne » est notée même dans les discours de l’Europe Centrale.

            Les positions « économiques » des régions européennes sont marquées dans les discours politiques dans les moyens propres, et envers ce qui concerne celles du sphère politique et moral sont moins clairement définies : L’Europe Grande a l’air qu’elle ne sait rien des Etats- expérimentateurs, qui font les nègres des blancs (ce sont les gens qui n’ont pas obtenu la citoyenneté en Léttonie) (Ëèò. Ãàç., 2004). Cela signifie que telles caractéristiques étiques des Etats, fixées dans les discours politiques, nous donnent le droit de parler de inadéquant typologie de l’Europe.

            L’insolvabilité de la Léttonie (des pays Baltes) sur le plan étique de l’Europe a donné naissance à une particularité : dans les discours politiques russes et européens il n’y a pas presque aucunes caractéristiques esthétiques de cette région.

             Les lignes spécifiques métaphoriques, vues dans les discours de l’Europe Centrale, reflètent  « liens du sang » des Etats. L’Empire Autrichien- hongrois, qui a réuni les membres actuels de l’UE- la Tchèque, l’ Hongrie, la Slovénie et la Pologne-  pour trois siècles a crée le sentiment de la ressemblance familiale pour ces nations. Rappelons que Rosenshtokk Hussi décrivait le secret de l’Autriche, « la nation internationale » comme « un mariage entre … ».

            Le spectre de l’appréciation de l’ Europe Occidentale dans le discours russe est très grand : d’un plus jusqu’un moins absolu : belle Europe et L’Europe paresseuse, indifférente. Le discours politique russe donne les caractéristiques esthétiques de l’Europe Occidentale en utilisant l’image négatif des nouveaux membres « problématiques » de l’UE : L’Europe fière et hautaine est condescendu aux relations avec campagnards politiques (Ëèò. Ãàç., 2004).

             L’image pue attrayant de la région balte dans le conscience collectif russe provoque la perplexité sur son « utilité » pour l’Europe. Le bien- fondé de l’adhésion tels novices « problématiques » à l’Union Européenne a crée la métaphorique avec l’air d’incertitude : L’Europe aujourd’hui ressemble un homme bu du bonheur, mais qu’est qui se passera quand le dégrisement viendra ? (ÀèÔ, 2005).

            En étudiant « européen » et « réellement letton » nous voyons l’affinité des visions politiques du monde dans les discours russe et européens : Le diable lui- même pousse notre hommes politiques à l’élargissement de l’UE (Deutsche Bauer, 2004) ; L’élargissement ultérieure à l’Est et au Sud- Est signifie le duel avec nous- mêmes (Blick, 2004).

              Il est remarquable que le discours européen s’adresse au pittoresque métophorique très vif en actualisant les frases, connus à tout le monde, par exemple de la poésie de Bodlaire : Nous attendons du malheur de la passion pour l’idée de l’UE (Le Temps, 2004) ; Nous seront dus herboriser les fleurs du mal (Le Monde, 2004). Nous pouvons voir la gourmandise philologique dans le champ sémantique « les pays membres de l’UE »  dans les mass médias anglais. La particularité de l’imagination anglo-saxonne sont les couleurs sombres, les images somptueux est vu dans le discours politique : La Constitution Européenne sera tel mer lilas, où nous nous coulerons à fond en bénant l’idée de l’Union Européenne (The Independent, 2004). L’Europe qui élargisse impétueusementa été nomé nan satiate (lat.), bue de ses succès géopolitique (The Observer, 2004). Les exemples cité montre clairement la justice des paroles de A. Potebnie que « la surface de la langue apparaît sous differents images des couches d’un caractère différent, qui ont resté dehors »[Ïîòåáíÿ À. À. 1958:31]. Il est évident que ce sont eux- propres formes qui reproduit dans les discours politiques nationaux dans les zones de tension sémantique et emotionale.

            Il est remarquable qu’ il n’y a pas presque aucune ironie dans la presse l’Europe Occidentale. Tous ses mécontentements qui s’agissent de l’élargissement de l’UE, l’Europe exprime ouvertement, mais correctement, sans troubler les principes de la tolérance du logosphère politique.

            Le matériel examiné nous permet de faire certaines conclusions sur les images des régions européennes, qui forment l’Europe unie. L’Europe a ses bords idéologiques dans les discours de nouveau millénaire. La différenciation régionale, culturelle et historique a prédestiné trois components de l’image européenne (de l’UE). Chaque component  peut être étudié comme un monde spécifique et indépendant, qui possède de son propre système des interprétations et qui peut être lu comme un texte dans le texte.

            La distribution des appréciations aux pôles correspond aux représentations collectives des notions de la proximité et de l’éloignement des objets de leurs étalons. Les prédicats qui décrivent le concept « l’Europe Occidentale » forment le pôle positif. On l’enregistre la santé- physique et psychique, l’activité sociale, le rationalisme, le sens de responsabilité, exprimé par la participation dans tout qui se passe dans le monde, le sens de faute du passé du continent. Ces modèles possèdent de caractéristiques stabilisants et en même temps d’un grand potentiel créatif. On comprend la réalité créée par la métaphorique comme « une place où les gens se sentent bien ».

                  Le pôle négatif est corrélatif  à la région balte- « problématique » pour grande Europe. Cette région est présentée linguistiquement puissamment à cause du désaccord aux appréciations collectives modernes de la démocratie et de l’humanisme- les composants générals de la société civilisé. Dans la métaphorique anthropomorphe les pays Baltes, particulièrement la Lettonie, sont dessinés comme un homme borné, agressif, volage, qui souffre d’un complexe de l’infériorité. La métaphorique « ethnocentriste » forme un espace vaste pour conctrétiser l’image de cette région de l’Europe et provoque un haut niveau de la diversification du discours. La réalité, cité par l’image, - est un lieu où on respecte les droits de l’homme,- devient un signal d’une tension ethnique très fort.

            Les caractéristiques émotionales et celle-ci d’estimation du concept « l’Europe » dans les discoures russe et européens se coïncident. Cela signifie que selon les discours politiques la Russie et l’Europe Occidentale ont aujourd’hui plus point d’attouchement qu’à la fin du siècle passé. La Russie et l’UE se sont plus des adversaires politiques aujourd’hui (L’Europe souri à la Russie avec le sourire de Chredeur et de Chirac (The Guardian, 2004)). Quand même la représentation des pays Baltes dans les discours de la Russie et celui-ci russe de la Léttonie nous permet de constater le fait que les russes restent toujours Homo Militants- l’homme de guerre. Les événements dans les républiques postsoviétiques baltes sont représentés comme ceux- ci de guerre. La représentation axiologiquement polaire des images des membres extrêmes da la triade reflète la caractéristique mentale spécifique et la constante émotionnelle des russes : le monde entier est apprécié dans les termes suivants- « Le Dieu et le Ver », tertium non datur- il n’y a pas d’aucun autre.

            Le second membre de la triade, identifié par « l’ Europe Centrale »,- est le plus dynamique dans l’attitude sémantique et émotionnelle dans les discours russe et européen. On peut définir le corps métaphorique, qui forme les appréciations de cette région de l’Europe, comme un réseau des représentations dualistes, qui tend  quand même au pôle positif de l’espace axiologique. L’image personnifié de l’Europe Centrale est dessiné en deux raccourci : comme unique et généralisé et comme integré, se comosé de certains images positifs des pays voisins, réunis par le passé culturel et politique. Dans l’image généralisée de l’Europe Centrale une nombres des certains qualités sont accentué : ce sont les caractéristique de l’homme intelligent, digne, mais pauvre, qui doit surmonter les maladies de la croissance. Il comprend clairement les buts, il est prêt à travailler obstinément, en se rappelant en même temps de ses origines et en les étant fière. Son monde intérieur est compliqué et contradictoire, il pense toujours de sa dépendance, il élimine dans soi même le complexe de « petit » homme et cultive le respect de soi- même. Il est important de s’intéresser à la politique, mais une certaine auréole romantique est nécessaire. Le territoire de l’Europe Centrale est apprécié comme un lieu, où il y a de problèmes, mais qui est confortable pour y vivre. Le discours de l’Europe Centrale est marqué par les pensées perspectives. Le corps métaphorique est soumis aux demandes de l’humanisation de mass medias post soviétique. Le pittoresque centraloeuropeen prouve l’idée que le monde changeant exige d’appliquer des efforts moraux.

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